• Κυρ, 21/04/2013 - 12:09
Comuniqué d’ANTARSYA: Contre l’agression criminelle perpétrée à N. Manolada (Grèce)

ANTARSYA  condamne avec la plus grande fermeté  l’agression mafieuse perpétrée  à Nea Manolada par des sbires du patronat qui tirèrent « de sang froid » avec des fusils de chasse contre 200 travailleurs saisonniers, originaires du Bangladesh, qui, travaillant dans des conditions inhumaines demandaient leurs « salaires de la terreur » impayés depuis six mois.

L’agression terroriste patronale contre ces travailleurs immigrés saisonniers est un point culminant de toute une série  d’attaques ouvertement  racistes qui eurent lieux à Nea Manolada par les sbires du même  grand patron-grand négociant de fraises. Il s’agit d’une cauchemardesque  conséquence  de l’arbitraire patronal qui bénéficie de la tolérance et de la complicité gouvernementales (voir la récente abolition de l’Inspection du Travail dans cette région). C’est le  résultat de la montée généralisée du racisme  et des attaques criminelles fascistes et racistes contre les immigrés qu’accompagnent la politique antipopulaire du Meorandum appliqué  par le   Gouvernement-UE-Capital.

C’est le produit de la peste nazi propagée par l Aube Dorée et ses bienveillants relais médiatiques. Tous les moyens leur sont bons pour diviser les travailleurs du pays  et innocenter ainsi  la politique des gouvernements-UE-FMI. Voila, donc,  la croissance promise par Samaras : des profits pour  les banques et le captal – de l’argent taché du sang et de la sueur  des travailleurs grecs et immigrés qui s’enfoncent chaque jour de plus en plus dans la pauvreté et la misère.

Ce crime ne doit pas rester impuni. Il faut en finir  avec l’impunité de l’exploiteur archi-connu  des travailleurs venant du Bangladesh et de  ses sbires.

Le mouvement ouvrier et les syndicats doivent accueillir en leur sein les travailleurs venant du Bangladesh ainsi que chaque travailleur grec et immigré exploité. Ils doivent défendre leurs droits et exiger le châtiment exemplaire des criminels. Les travailleurs, les jeunes, les gens de l’art, de la science et de la culture : personne ne doit se taire ou se montrer tolérant devant cette régression. Il’ est temps pour que  le mouvement ouvrier et populaire,  les forces politiques et lez organisations collectives prennent des initiatives visant à la protection de la vie et de la dignité des immigrés. Si nous laissons s’imposer  la ligne fasciste selon laquelle il existe des hommes qui ne méritent pas d’avoir des droits, les victimes n’en seront pas seulement les immigrés mais l’ensemble des travailleurs,  des chômeurs et des pauvres.

La lutte pour briser, dans la perspective du renversement du capitalisme, l’offensive du gouvernement-UE-FMI est le seul  espoir pour l’accès de tous, grecs et immigrés, à une vie digne d’être vécue.

 

Athènes, le 18 Avril 2013        

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